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Économie, Immobilier | 6 octobre 2023

MARCHÉ IMMOBILIER – SCPI

Après les différentes annonces de baisse du prix de parts de certaines SCPI et SCI, on a pu observer un certain emballement médiatique à ce sujet. Il convient donc, de prendre un peu de recul sur le marché immobilier des SCPI, notamment d’un point de vue macroéconomique.

Un contexte chahuté pour le marché immobilier

Avec la reprise économique post Covid, 2021 a été marqué par le retour d’une tendance inflationniste. Ce retour bouscule l’économie et pousse les banques centrales (FED et BCE) à prendre des mesures pour contrôler ce phénomène. Elles ont donc décidé d’augmenter leurs taux directeurs.

Après plusieurs augmentations progressives, l’impact commence à se faire sentir sur le marché immobilier, qu’il soit direct ou indirect. Il y a toujours un décalage de quelques trimestres entre une décision de la BCE et son impact sur le marché immobilier.

L’impact sur le marché immobilier des SCPI

Contrairement au marché des particuliers, le marché indirect, dont celui des SCPI, fonctionne différemment pour évaluer leur portefeuille. Elles diligentent, minimum une fois par an, une expertise de leurs actifs afin de valoriser le prix de leurs parts. Or les valeurs d’expertises à fin 2022 ne représentent plus l’état du marché en 2023. L’Autorité des Marchés Financiers a donc jugé nécessaire de demander une réévaluation des portefeuilles immobiliers de toutes les SCPI. Cette réévaluation a été demandée afin d’avoir une vision réelle et précise de leur valeur actuelle.

L’expertise anticipée des portefeuilles d’actifs a donc amené à cette fluctuation des valeurs des parts observée chez certaine SCPI. Il faut donc traiter les SCPI au cas par cas. Car en fonction du secteur et/ou de la stratégie de gestion et d’investissement, l’impact est plus ou moins significatif.

Faut-il s’alarmer ?

Il faut rappeler qu’historiquement, le marché des SCPI a traversé un certain nombre de crises. Dernièrement, la crise sanitaire a permis d’observer les forces et la résilience de ce véhicule d’investissement dans des contextes difficiles. Elles restent un excellent rempart contre l’inflation et un excellent outil de diversification patrimoniale. Elles disposent de nombreuses solutions pour répondre à vos objectifs.

Conserver ses parts permet d’amortir cette baisse en continuant à percevoir des revenus et ainsi de voir potentiellement le prix de ses parts réaugmenter progressivement. De plus, la baisse de certaine peut être une opportunité de renforcer des positions en profitant d’un prix plus attractif, en lissant les points d’entrés et en bénéficiant donc d’une rentabilité améliorée.

L’immobilier de santé : un secteur résilient

Ce secteur a de nouveau montré sa solidité. C’est l’une des classes d’actifs qui a vu ses valeurs d’expertises les plus préservés face au contexte actuel. De par leur profil immobilier (baux longs, opérateurs rentables, déséquilibre de l’offre et la demande et faible cyclicité) et la réalité démographique (1 personne sur 3 sera âgée de plus de 65 ans en 2050, une espérance de vie grandissante et des enjeux significatifs de dépendance dans les années à venir), l’immobilier de santé est un produit qui parle et correspond à de nombreux investisseurs.

Un bon conseil pour une bonne décision

Pour finir, il est important de rappeler que l’investissement en SCPI reste un investissement immobilier, donc de long terme avec un horizon de placement en moyenne de 8 ans. Cet investissement comporte des risques, notamment de perte en capital, c’est pour cela que ça ne s’improvise pas. Les conseils et l’expertise d’un cabinet spécialisé en gestion de patrimoine sont des atouts majeurs dans la sélection et la diversification de vos investissements.

Pour toute demande d’informations ou d’accompagnement, n’hésitez pas à nous contacter.

Cet article est à caractère exclusivement informationnel. Il ne constitue, en aucun cas, un acte de démarchage, de conseil ou une proposition d’investissement.